Un livre :
Elle n’a pas de nom, juste la « Petite Bonne », anonyme et transparente, une ombre toujours en mouvement : ménage, cuisine, lessive et autres occupations ménagères. Taillable et corvéable à merci dans les maisons bourgeoises où elle est employée.
Dans la belle demeure des Daniel par exemple. Un couple singulier : un homme qui est revenu des tranchées de la Grande Guerre, amputé, gueule cassée, un grand infirme au destin brisé, cloué définitivement sur un fauteuil roulant et son épouse qui a endossé courageusement le rôle d’infirmière pour rester à ses côtés.
Dans l’intimité de ce couple La Petite Bonne va vivre pendant trois jours un huis clos étouffant auprès de Monsieur dont l’épouse s’échappe provisoirement pour une partie de campagne. Elle va construire une relation complexe, intime et douloureuse avec cet homme qui va peu à peu se dévoiler et découvrir que derrière cette ombre mobile se cache une femme blessée, sensible et malmenée par la vie mais solide et profondément humaine.
Unité de temps, de lieu et d’action et une construction originale, vers libres et prose mêlés pour coller au plus près à la personnalité de ces trois personnages hors normes.
Un suspense qui vous entraîne toujours plus profondément dans les méandres de l’âme humaine, des vies fracassées par des destins contraires d’où émerge envers et contre tout une empathie dénuée de pitié dangereuse et une touchante humanité. Un roman singulier dont l’écho persiste longuement.
Une autrice :
Nationalité : France
Né(e) à : Le Havre, 1985
Biographie :
Originaire du Havre, où elle vit toujours, Bérénice Pichat partage son temps entre enseignement et écriture.
« Ceux qui vivent encore » est son premier roman et le premier tome de sa trilogie, « Les promesses des fleurs », toute entière située à Saint-Véran dans le Queyras.
En 2024, elle publie son troisième roman, « La Petite Bonne ».
Source : Furet du Nord

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INTERVIEW DE L’AUTRICE :