L’intelligence artificielle (IA) transforme la recherche historique et la diffusion du savoir. Entre gain de temps, accessibilité accrue et défis éthiques, elle redéfinit notre rapport au passé.
Une analyse des sources accélérée
L’IA permet de traiter d’énormes volumes de documents historiques en un temps record. Des outils comme Transkribus aident à transcrire des manuscrits anciens, tandis que des algorithmes analysent automatiquement des archives numérisées, facilitant le travail des historiens.

Des documents restaurés et interprétés
Grâce à l’IA, des textes illisibles peuvent être reconstruits, comme les rouleaux carbonisés d’Herculanum récemment déchiffrés.

Des outils comme DeOldify restaurent et colorisent des photos anciennes, rendant le passé plus vivant.
Une diffusion du savoir facilitée
Les chatbots (ChatGPT, Perplexity AI) rendent l’Histoire plus accessible, et des musées comme le Louvre utilisent l’IA pour proposer des visites interactives. De plus, des plateformes comme Europeana indexent des millions de documents grâce à l’IA.
Des défis éthiques à surveiller
L’IA peut reproduire des biais et donner des interprétations erronées du passé. Le risque de « révisionnisme algorithmique » impose une vigilance accrue pour éviter une distorsion des faits historiques.