Franz Schubert nait le 31 janvier 1797. Il meurt très jeune, à 31 ans. Cela ne l’empêche pas de laisser une production de plus de mille partitions. Enfant prodige, il commence à composer très tôt et à 20 ans, il a écrit presque la moitié de son œuvre. La musique lui coule des doigts, il écrit presque sans ratures, laissant aussi beaucoup d’œuvres inachevées.
Très peu de ses œuvres sont jouées en public de son vivant. Schubert n’a pas l’âme « commerciale » mais il a de nombreux amis fidèles qui ont compris son génie. Schubert les divertit au cours de soirées musicales, les « schubertiades » au cours desquelles ses œuvres connaissent leurs premiers succès. Pas encore éditées, elles sont recopiées par ses admirateurs et les Viennois se les arrachent. Ses amis aident Schubert (qu’ils surnomment « le petit champignon », surnom amical en référence à sa petite taille), dont les revenus sont maigres, en l’hébergeant et en présentant ses œuvres à des éditeurs.
Peu joué de son vivant, Schubert est aujourd’hui mondialement connu pour son génie de la mélodie et pour être « l’inventeur » du lied allemand, où l’instrument n’est pas un simple accompagnement mais fait partie du drame. Il en composera plus de cinq cents mais également des symphonies, des opéras, des quatuors à corde, des trios pour piano, des sonates, des impromptus, etc.
Si Schubert vivait aujourd’hui, il serait très riche tant ses œuvres sont reprises au cinéma, dans des films souvent primés.
Citons-en quelques exemples.
Bonne écoute.
Commençons par L’Ave Maria (D839) dans Fantasia de Walt Disney (1940) https://www.youtube.com/watch?v=8xXkB-ncF2g
Le trio pour piano et cordes N°2, en mi bémol majeur opus 100 (D929) est la célèbre musique de : Barry Lyndon de Stanley Kubrick (1975)
Ce trio fait également partie de la bande originale de La pianiste de Mickael Haneke (2001)
Il n’y a que Frederic Fellini pour nous offrir dans Et vogue le navire (1983) le moment musical N° 3, en fa mineur, interprété aux verres ! eh oui, vous avez bien lu : aux verres !
Tom Cruise vit au quotidien sur La symphonie inachevée, N°8 (D 759) dans Minority report de Steven Spielberg (2002)
Enfin, pour terminer,tout le film Trop belle pour toi de Bertrand Blier (1989) est rythmé par la musique de Schubert jusqu’à l’insolite scène finale : L’impromptu N°3, opus 90 (D899)
La liste n’est pas exhaustive, vous pouvez la continuer et nous faire part de vos « coups de cœur ».