Série : ça s’est passé un mois de ….

Le 20 septembre 1792, la victoire de Valmy, remportée sur les Prussiens, a un retentissement considérable.

Le 21 septembre 1792, la Convention nationale décrète l’abolition de la royauté. Ce décret met fin à la longue déliquescence du pouvoir monarchique amorcée en 1789. En effet, depuis les journées d’octobre 1789 qui voient les femmes et les ouvriers parisiens ramener le roi et sa famille de Versailles aux Tuileries, Louis XVI est prisonnier du peuple de Paris, qui contrôle désormais le pouvoir politique. L’Assemblée constituante s’installe également aux Tuileries, dans la salle du Manège.

Le 22 septembre 1792, la décision est prise de dater les actes de l’an I de la République.

Le 25 septembre 1792, la République est déclarée « une et indivisible »

Pour en savoir plus :

https://histoire-image.org/etudes/abolition-royaute-21-septembre-1792

Le 21 septembre 1909, Hélène Gordon naît à Rostov-sur-le-Don, en Russie. Elle est plus connue sous le nom d’Hélène Lazareff, après son mariage avec Pierre Lazareff, en 1939.

Sa famille fuit la révolution d’Octobre et se réfugie en Turquie puis à Paris. Après avoir passé le baccalauréat, Hélène étudie les lettres et l’ethnologie, puis travaille au musée de l’Homme.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Lazareff se réfugient à New York, où ils découvrent le journalisme américain. Hélène Lazareff travaille au Harper’s Bazaar et au New York Times.
À leur retour en France, en 1945, Pierre Lazareff fonde France-Soir tandis qu’Hélène cofonde avec Marcelle Auclair et dirige le magazine « Elle » », dont le premier numéro sort le 21 novembre 1945.
En 1973, un an après le décès de Pierre, elle abandonne la direction de « Elle » et, atteinte de la maladie d’Alzheimer, se retire au Lavandou où elle meurt le 16 février 1988, âgée de 79 ans.

Source : Wikipédia

Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l’Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la Justice. Douze jours plus tard, le texte est voté dans les mêmes termes par le Sénat, par 160 voix contre 126.

C’est l’aboutissement du long combat mené depuis deux siècles par la cohorte de ceux qui, dans les enceintes parlementaires, dans les prétoires ou dans leurs écrits, ont défendu la cause de l’abolition devant une opinion réticente, voire résolument hostile.

https://www.assemblee-nationale.fr/histoire/peinedemort/

Le 19 septembre 1899, Alfred Dreyfus est gracié par le président de la République Emile Loubet, suivant l’avis de son président du Conseil, Waldeck-Rousseau.
L’officier français, accusé à tort d’avoir divulgué des informations militaires à l’armée allemande lors de la guerre de 1870, a été condamné à la déportation à vie sur l’île du Diable en Guyane, en décembre 1894.

Le 13 janvier 1898, Emile Zola publie « J’accuse » dans l’Aurore, ouvrant la voie à ce que les journaux appelleront « L’affaire Dreyfus ».

Après l’annulation de son jugement par la Cour de cassation en 1899, Dreyfus est rapatrié en France pour un deuxième jugement, qui le condamnera de nouveau le 9 septembre. Gracié le 19 septembre, Alfred Dreyfus est remis en liberté dès le 20 septembre.
Il ne fut réhabilité qu’en 1906.
Cette affaire fut l’un des exemples les plus marquants d’erreur judiciaire difficilement réparée, avec un rôle majeur joué par la presse et l’opinion publique. L’affaire Dreyfus s’inscrit dans un contexte social particulièrement propice à l’antisémitisme et à la haine de l’Empire allemand, à la suite de l’annexion par celui-ci de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine en 1871. Plus qu’une simple erreur, ce fut un véritable complot judiciaire.
Pour en savoir plus :  https://www.revuedesdeuxmondes.fr/19-septembre-1899-dreyfus-gracie/

Le 22 septembre 1922, il y a 100 ans, naissait à Tarbes Yvette Horner. Accordéoniste, pianiste et compositrice, elle eut une vie bien remplie :

Dans les années 1980, elle change la couleur de ses cheveux, passant de brune à rousse, et adopte des tenues de scène plus extravagantes (telle la célèbre « robe Tour Eiffel ») créées par le couturier Jean-Paul Gaultier, qui en fait l’une de ses égéries ;

Coiffée d’un sombrero et juchée sur le toit d’une Citroën Traction Avant aux couleurs de la marque Suze,  elle accompagne au total onze fois le Tour de France (de 1952 à 1963) ;

En 1989, elle prend part aux célébrations du Bicentenaire de la Révolution en se produisant sur la place de la Bastille ;
L’année suivante, elle est la vedette d’une revue au Casino de Paris.
Dans les années 1990, elle se produit sur scène en compagnie de Marcel Azzola puis collabore avec le chorégraphe Maurice Béjart lorsque celui-ci monte le ballet Casse Noisette de Tchaïkovski au théâtre du Châtelet en 1999;
En 2011, l’accordéoniste est invitée par le chanteur Julien Doré à participer à l’enregistrement de son album Bichon ;
Au cours de sa carrière longue de 70 ans, elle donna plus de deux mille concerts et réalise cent cinquante disques, dont les ventes cumulées s’élèvent à trente millions d’exemplaires. Elle donne son dernier concert en 2011.
Yvette Horner meurt le 11 juin 2018 à Courbevoie, à l’âge de 95 ans. « Elle n’était pas malade. Elle est morte des suites d’une vie bien remplie », déclara son agent.

Source wikipédia