Série: ça s’est passé un mois de …

Le 4 octobre 1957, l’URSS met en orbite le premier satellite artificiel de l’histoire, Spoutnik 1 (d’un mot russe qui signifie « compagnon de route »).

Cette date ouvre « la course à l’espace », compétition à laquelle se sont livrés les États-Unis et l’Union Soviétique dans le domaine astronautique entre 1957 et 1975.

Cette lutte pacifique a démarré d’abord avec l’envoi des premiers satellites artificiels, puis s’est poursuivie avec les premiers vols humains dans l’espace, l’envoi de sondes spatiales pour explorer les planètes les plus proches, et a culminé avec l’envoi d’astronautes sur la Lune.

Le 3 novembre suivant, les Soviétiques récidivent avec Spoutnik 2. Cette fois, l’engin emmène dans l’espace une chienne nommée Laïka, bardée d’électrodes et de capteurs.  Au bout de 5 heures de vol, plus aucune donnée ne fut enregistrée.

L’URSS est encore en tête en avril 1961 avec le premier vol spatial habité, avec à son bord le cosmonaute Youri Gagarine.

En réaction à ce succès exploité par la propagande soviétique, le président Kennedy annonce, le 25 mai 1961, le programme Apollo destiné à poser un équipage sur la Lune.

Les Américains gagnent enfin la course avec le « petit pas » de Neil Armstrong sur la lune, le 21 juillet 1969.

Sources : wikipédia ; https://www.espace-sciences.org/

Le 5 octobre 1939, Maïtena Douménach, plus connue sous le nom de scène de Marie Laforêt, naît à Soulac-sur-Mer (Gironde).  Chanteuse, compositrice et actrice française, naturalisée suisse, elle meurt en 2019.
C’est avec Alain Delon et Maurice Ronet dans le film « Plein soleil » du metteur en scène René Clément que Marie Laforêt fait sa première apparition remarquée au cinéma, en 1960.
Le réalisateur Jean-Gabriel Albicocco, son mari d’alors, fait tourner Marie Laforêt dans deux films : « La Fille aux yeux d’or » d’après le roman d’Honoré de Balzac et  « Le Rat d’Amérique », d’après un roman  de Jacques Lanzmann.
D’autres rôles suivront. Elle jouera dans une trentaine de films, dirigée par des cinéastes célèbres : « Les morfalous » (Henri Verneuil), « Le pactole » (Jean-Pierre Mocky), « Joyeuses Pâques », « Flic ou Voyou » (Georges Lautner), « Que les gros salaires lèvent le doigt » (Denys Granier-Deferre), « Marie-Chantal contre le Dr. Kha » (Claude Chabrol), etc.
Parallèlement à sa carrière d’actrice, Marie-Laforêt sera également connue pour ses nombreux titres de chansons. C’est avec « les vendanges de l’amour », en 1963, que sa carrière démarrera et prendra l’ampleur qu’on lui connaît.

« Plein soleil »

Très populaire, Marie Laforêt vendra un total de 35 millions d’albums, un chiffre particulièrement impressionnant porté par de nombreux tubes comme « Viens sur la montagne, « Il a neigé sur Yesterday », « Viens Viens » et bien d’autres.
A écouter :
Les vendanges de l’amour : https://www.youtube.com/watch?v=Tv-jsBFAR-U
Il a neigé sur yesterday : https://www.youtube.com/watch?v=wr7MyaFBPIk
Viens, viens : https://www.youtube.com/watch?v=9NoChdoaPCc
Pour en savoir plus :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Lafor%C3%AAt

Le 6 octobre 1927, sort aux États-Unis le film « Jazz singer » (Le chanteur de jazz), réalisé par Alan Crosland.
Il s’agit du premier film parlant, chantant et musical, avec en vedette le comédien Al Jolson.

L’acteur, un juif originaire de Russie, apparaît grimé en Noir.
Le film exploite un procédé de sonorisation appelé « Vitaphone ». La bande sonore comporte tout juste 354 mots !
Mais le succès est immédiat et permet aux producteurs, les frères Warner, d’échapper à une faillite.
Les autres professionnels du cinéma restent réservés… Ils s’inquiètent de l’impossibilité d’exploiter les films parlants hors des pays anglophones (le doublage est encore inconnu).
Plusieurs vedettes du muet seront incapables de s’adapter au parlant. C’est le cas de Buster Keaton. D’autres, comme Charlie Chaplin, se reconvertiront non sans difficulté.
L’avènement du parlant consacrera aussi de nouveaux réalisateurs comme Howard Hawks aux États-Unis et, en France, Marcel Pagnol ou Sacha Guitry.
Pour en savoir plus :
http://www.technique-cinematographique.wikibis.com/vitaphone.php
https://www.europe1.fr/culture/il-y-a-90-ans-le-cinema-se-mettait-a-parler-3455969

Le 31 octobre 1984, Indira Gandhi, Premier ministre de l’Union indienne, est assassinée par ses propres gardes du corps, des Sikhs ralliés à la cause indépendantiste.

Fille unique du père de l’indépendance de l’Inde, Nehru, elle n’a aucun lien avec le mahatma Gandhi, mais doit son nom à son mari, Feroze Gandhi, avocat parsi.

Indira Gandhi devient à son tour Premier ministre en janvier 1966, un poste qu’elle exerce jusqu’en 1977, puis de 1980 à sa mort.

Elle poursuit l’œuvre de son père, dont elle reprend aussi volontiers le style autoritaire. Son objectif est de moderniser l’Inde, selon des principes inspirés par le socialisme. La « révolution verte » prend son plein essor et permet à l’Inde de devenir autosuffisante sur le plan agricole, et même exportatrice.

Elle s’emploie aussi à renforcer la position de son pays sur la scène internationale et lance en 1967 un programme destiné à le doter de l’arme atomique. Le premier essai, réussi, a lieu en 1974.

Elle mène et remporte en décembre 1971 une guerre contre le Pakistan qui contraint ce dernier à reconnaître l’indépendance du Bangladesh.

Battue et même arrêtée en 1977, elle rebondit en janvier 1980 et redevient premier ministre.

Son deuxième mandat est marqué par les tensions avec la communauté sikh, implantée surtout au Pendjab, au nord de l’Inde.

Le 5 juin 1984, l’armée indienne pénètre dans le temple sacré d’Amritsar et ouvre le feu, faisant au total plusieurs centaines de morts, y compris parmi les pèlerins. C’est pour venger ce massacre que deux gardes du corps assassinent Indira Gandhi avec leurs armes de service.