Les deux écritures sont maintenant acceptées. Bien…  Mais que cela signifie-t-il ?

Une coquecigrue est un animal ou un récit imaginaire.  Alors rêvons un peu : Imaginez si James Cameron, au lieu d’utiliser le mot « avatar », venu d’Inde, qui désigne une incarnation divine, avait utilisé le terme « coxigrue ».  Quelle résonance pour la langue française !

La franchise « Avatar » devrait comporter à terme cinq films, le dernier étant prévu pour 2028. Le premier est sorti en 2009.
Nous n’en sommes qu’au second !

Il aurait pu également utiliser le mot « homuncule » qui désigne un petit homme imaginaire doué d’un pouvoir surnaturel. (L’exemple le plus ancien d’homuncule est le Golem issu de la mythologie juive, ancêtre de la créature de Frankenstein). Bref, il n’avait que l’embarras du choix. Avatar a au mois l’avantage d’être compris dans toutes les langues puisqu’il est maintenant le représentant d’un utilisateur sur internet, notamment dans les jeux.

Boris Karloff est le monstre du Dr Frankenstein en 1931

Vous me direz, tout cela n’est que billevesées et autres calembredaines. Pas du tout. Tout le monde n’est pas aussi pusillanime que James Cameron, puisque dans la traduction française d’Harry Potter, le hibou de Ron Weasley se nomme Coquecigrue, alias Coq.  CQFD (Ce Qu’il Fallait Démontrer)

Pour en savoir plus… et briller en société :

Harry Potter : 11 créatures issues de la mythologie et 11 inventées pour la saga (hitek.fr)

Le mot du jeudi : Coquecigrue, calembredaine et billevesée – AEPF (ecrivains-publics.fr)