Didier Tronchet nous entraîne dans le sillage dynamique de Biloo, un Golden Retriever inénarrable, tonique et indépendant. Il ne nous épargne rien des étapes du cheminement – parfois douloureux – qui jalonne le parcours du chiot ignorant en adulte qui trouve sa place dans la société. Soyons clairs : Biloo est et reste un chien !

Frère d’âmes et personnalités affirmées, ces deux-là forment un duo inséparable, un nécessaire équilibre pour le chien et l’humain en quête d’un lien forgé par la tendresse, l’observation mutuelle, l’apprentissage et une réflexion profonde sur ce qui lie la condition animale et la condition humaine.

Une relation subtile, empreinte d’humour, de gaieté, d’angoisse de la perte et de la joie profonde, d’une pureté sans mélange, que distille sans modération un animal inaccessible aux interrogations métaphysiques de l’humain.

extrait : « J’aurais voulu courir à perdre haleine, tout nu, sans souci de la bienséance. M’endormir sur-le-champ et me réveiller toujours de bonne humeur, être heureux de sortir, heureux de rentrer, ne rien savoir de l’avenir, négliger le passé. J’aurais voulu être fidèle jusqu’à la mort, ne jamais me plaindre, ne rien expliquer. Qu’on lise en permanence dans mes yeux l’amour infini qui passe par moi et auquel rien ne fait obstacle.
La meilleure version de moi-même, c’est mon chien. »

Né à Béthune en 1958, diplômé de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille, Didier Tronchet est humoriste, dessinateur, écrivain et réalisateur. Il s’est notamment fait connaître par ses séries BD, Raymond Calbuth et Jean-Claude Tergal. Ses passions font la matière de ses livres : le vélo (Petit traité de vélosophie), le football (Footballeurs du dimanche), la chanson (Le Chanteur perdu, Petit éloge de la chanson française)… Il était temps qu’il consacre un texte à la plus grandes d’entre elles : son chien.

VIDÉO – Bilou, ce chien qui inspire un livre et tente de se faire une place en ville – ici