🔦 3 jours avec Charles Baudelaire (1821-1867)
Jour 1 : biographie

  • 1821 Naissance de Charles Baudelaire Ă  Paris.

Il aime cette ville intéressante et variée, malgré ses aspects sordides (saleté, misère, solitude des gens) et il regrette les changements qu’il observe (travaux de modernisation d’Haussmann).

  • 1827 Mort de son père (il avait presque 3 fois l’âge de sa mère).
  • 1828 Remariage de sa mère avec le colonel Aupick (celui-ci deviendra gĂ©nĂ©ral, sĂ©nateur, ambassadeur). Haine de Baudelaire pour son beau-père.
  • AnnĂ©es 1830-1840 Etudes en pensionnat, puis facultĂ© de droit. Il frĂ©quente les Ă©crivains de l’époque : Balzac, Hugo, Gautier, Nerval.

Vie dissipée et dispendieuse.

Pour mettre fin à ses dépenses excessives et lui éviter la ruine, la famille de Baudelaire le pousse à s’embarquer sur un paquebot en partance pour les Indes. Baudelaire s’arrêtera avant cette destination.

  • 1841-1842 SĂ©jour sur l’île Maurice et sur l’île de la RĂ©union (mer, soleil, exotisme  nourriront son inspiration).
  • 1842 Rencontre avec la danseuse haĂŻtienne Jeanne Duval, sa « belle tĂ©nĂ©breuse ».
  • 1844 Afin de surveiller ses dĂ©penses, sa famille le dote d’un conseil judiciaire : le notaire Ancelle.
  • AnnĂ©es 1844- 1846 En tant que critique pictural et musical, il Ă©crit des articles dans des revues, apprĂ©ciant Delacroix en peinture, Wagner en musique. Traduction des Ĺ“uvres d’Edgar Poe, Ă©crivain amĂ©ricain qu’il admire. Nouvelles amours : Marie Daubrun, actrice ; Apollonie Sabatier, peintre et salonnière.
  • 1857 Publication de son Ĺ“uvre poĂ©tique essentielle : « Les Fleurs du Mal ». Il puise son admiration dans les horreurs de la vie et les transforme en poèmes admirables.

Il s’adresse ainsi Ă  Paris dans l’épilogue des « Fleurs du Mal Â» :
« Tu m’as donnĂ© ta boue et j’en ai fait de l’or. Â» 
Il a fait un travail de transmutation, d’alchimie.
Mais « Les Fleurs du Mal Â» font l’objet d’un procès pour immoralitĂ©.
Plusieurs poèmes érotiques doivent être retranchés du recueil.

  • 1860-1867 Publication d’œuvres en prose : « les paradis artificiels »  en 1860. TournĂ©e de confĂ©rences en Belgique. La santĂ© du poète est très chancelante (abus de l’alcool, de la drogue). Après une congestion cĂ©rĂ©brale, il devient aphasique.

Il meurt en aoĂ»t 1867 ; il est enterrĂ© au cimetière du Montparnasse.

  • 1869 Publication posthume de ses poèmes en prose : « Le spleen de Paris »