Le 1er décembre 1955, Rosa Parks refuse de céder sa place à un passager blanc dans l’autobus. Arrêtée par la police, elle se voit infliger une amende de 15 $.

Le 5 décembre 1955, elle fait appel de ce jugement. Le pasteur Martin Luther King, jeune pasteur peu connu à l’époque, avec le concours de Ralph Abernathy, pasteur de la Première église baptiste d’Amérique, lance alors une campagne de protestation et de boycott contre la compagnie de bus, qui dure 380 jours.

Le 13 novembre 1956, la Cour suprème des Etats-Unis casse les lois ségrégationnistes dans les bus, les déclarant anticonstitutionnelles.

Par la suite, Rosa Parks deviendra une icône pour le mouvement afro-américain des droits civiques.

Pour en savoir plus :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_Parks

https://sos-racisme.org/rosa-parks/

Le 23 décembre 1790, à Figeac dans le Lot, naît Jean-François Champollion.

Elève surdoué, il apprend très tôt de nombreuses langues anciennes. Ainsi, il comprend l’hébreu, l’arabe, le persan, le syriaque, le chaldéen, le copte et a même des notions de chinois.

Il se passionne bientôt pour la civilisation des pharaons, mise à la mode par l’expéfition en Egypte de Bonaparte, en 1798-1799.

En 1798, des soldats français découvrent à Rosette, dans le delta du Nil, une pierre noire gravée de trois textes dont l’un en grec ancien, un autre en démotique, une écriture égyptienne tardive, et le troisième en hiéroglyphes.

Champollion comprend que l’écriture égyptienne est pour partie phonétique, il déchiffre les signes Râ-ms-s et y découvre « Ramsès », court chez son frère, lui annonce fiévreusement :

« Je crois que je tiens mon affaire ! ». L’histoire raconte qu’il s’évanouit immédiatement après.

Pour en savoir plus :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Champollion

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sans-oser-le-demander/champollion-et-les-hieroglyphes-4380692

La loi du 21 décembre 1880 sur l’enseignement secondaire des jeunes filles fait partie des lois scolaires alors initiées par Jules Ferry, père de l’école primaire, laïque, gratuite et obligatoire. Déposée deux ans plus tôt, le 28 octobre 1878, par le juriste Camille Sée, député proche de Jules Ferry, cette loi proposant d’ouvrir l’enseignement secondaire public – jusque-là réservé aux garçons – aux jeunes filles provoque un débat houleux à la Chambre et au Sénat.

Par cette loi, l’instruction des filles n’est plus dispensée par les seuls établissements confessionnels. C’est l’article premier de la loi : « Il sera fondé par l’État, avec le concours des départements et des communes, des établissements destinés à l’enseignement secondaire des jeunes filles ».

L’enseignement destiné aux filles ne conduit pas encore au baccalauréat mais à un diplôme de fin d’étude: c’est en effet le décret du 25 mars 1924 qui établit que « les programmes de l’enseignement secondaire ainsi que le baccalauréat deviennent identiques pour les filles et les garçons ».

Pour en savoir plus :

https://www.gouvernement.fr/partage/9844-la-loi-camille-see-ouvre-l-enseignement-secondaire-aux-jeunes-filles

Le 9 décembre 1905, est votée la loi sur la séparation des Églises et de l’État.

Si la politique de laïcisation est amorcée depuis les années 1880, la loi de 1905 en est le point d’orgue.

Le 6 juillet, le député républicain-socialiste Aristide Briand, rapporteur de la loi et grand orateur, réussit à la faire adopter à la Chambre des députés par 328 voix contre 221.

Promulguée le 9 juillet 1905, la loi, considérée comme un des grands textes de la IIIe République, tient pour l’essentiel dans ses deux premiers articles.

Article 1er : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes. » 

Article 2 : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. »

Pour en savoir plus :

https://www.gouvernement.fr/partage/8764-le-9-decembre-1905-est-promulguee-la-loi-%20relative-%C3%A0-la-s%C3%A9paration-des-%C3%89glises-et-de-l-%C3%89tat