Julie-Victoire Daubié est la première femme bachelière. Elle naît le 26 mars 1824 à Bains-les-Bains (Vosges) et meurt le 26 août 1874 à 50 ans à Fontenoy-le-Château (Vosges).
Le 31 août 1844, elle obtient le « certificat de capacité », brevet d'enseignante, obligatoire pour exercer la profession d’instituteur primaire (loi Guizot du 28 juin 1833).
Auteur d’un essai « la femme pauvre au XIXème siècle », elle remporte le premier prix du concours de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon le 21 juin 1859.
Elle décide de se présenter aux épreuves du baccalauréat.
Elle le prépare seule, apprenant le latin et le grec avec l’aide de son frère, prêtre.
Elle est la première femme à obtenir ce diplôme en 1861.
Elle réside alors à Paris et devient journaliste économique
Lors de l'Exposition universelle de 1867, elle reçoit une médaille en reconnaissance de l’ensemble de son travail.
En 1871, elle deviendra également la première femme licenciée ès lettres, alors que les cours de la Sorbonne ne sont pas ouverts aux femmes. Sur son diplôme figure la mention « licencié » sans « e » car il y a 150 ans, la licence, comme le baccalauréat, n’étaient décernés qu’au masculin.
Au début de cette même année, elle crée « l’association pour le suffrage des femmes ». Le droit de vote ne sera accordé aux femmes qu’en 1944.
Elle commence à travailler à une thèse de doctorat sur « la condition de la femme dans la société romaine ».
Elle meurt en 1874 de la tuberculose, laissant cette thèse inachevée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Julie-Victoire_Daubi%C3%A9
https://www.franceinter.fr/emissions/il-etait-une-femme/il-etait-une-femme-23-juin-2019
Elle le prépare seule, apprenant le latin et le grec avec l’aide de son frère, prêtre.
Elle est la première femme à obtenir ce diplôme en 1861.
Elle réside alors à Paris et devient journaliste économique
Lors de l'Exposition universelle de 1867, elle reçoit une médaille en reconnaissance de l’ensemble de son travail.
En 1871, elle deviendra également la première femme licenciée ès lettres, alors que les cours de la Sorbonne ne sont pas ouverts aux femmes. Sur son diplôme figure la mention « licencié » sans « e » car il y a 150 ans, la licence, comme le baccalauréat, n’étaient décernés qu’au masculin.
Au début de cette même année, elle crée « l’association pour le suffrage des femmes ». Le droit de vote ne sera accordé aux femmes qu’en 1944.
Elle commence à travailler à une thèse de doctorat sur « la condition de la femme dans la société romaine ».
Elle meurt en 1874 de la tuberculose, laissant cette thèse inachevée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Julie-Victoire_Daubi%C3%A9
https://www.franceinter.fr/emissions/il-etait-une-femme/il-etait-une-femme-23-juin-2019