A l’occasion de la Journée Internationale des droits des femmes ce mardi 8 mars 2022, Agora vous propose un quiz pour tester vos connaissances sur ces femmes qui ont marqué leur discipline.

Ce test porte sur l’éduction et l’instruction des filles ainsi que sur ces métiers censés être destinés exclusivement aux hommes.

11 questions vous attendent :

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Créé le Par Agora

Quiz Spécial Journée de la femme

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En quelle année l’enseignement primaire public pour les filles est autorisé ?

Il n’y a pas si longtemps que les garçons et les filles suivent les mêmes programmes à l’école.

Au XVIIIe siècle, la plupart des hommes estiment encore que les femmes doivent être "éduquées" et non "instruites". Les filles doivent être élevées pour devenir de parfaites épouses et des mères de famille dévouées.

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En 1882, quel Ministre rend l’enseignement primaire obligatoire pour les filles et les garçons ?

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A cette époque, aucun établissement ne prépare les jeunes filles au baccalauréat. Comment Julie-Victoire Daubié, la première femme Bachelière, s’est-elle préparée ?

Julie-Victoire Daubié est la première femme bachelière. Elle naît le 26 mars 1824 à Bains-les-Bains (Vosges) et meurt le 26 août 1874 à 50 ans à Fontenoy-le-Château (Vosges).

Le 31 août 1844, elle obtient le « certificat de capacité », brevet d'enseignante, obligatoire pour exercer la profession d’instituteur primaire (loi Guizot du 28 juin 1833).

Auteur d’un essai « la femme pauvre au XIXème siècle », elle remporte le premier prix du concours de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon le 21 juin 1859.

Elle décide de se présenter aux épreuves du baccalauréat.

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Grâce à l’intervention de quelle personnalité, Madeleine Gebelin-Brès (première française à obtenir le diplôme de docteur en médecine) parvient-elle à s’inscrire à la Faculté de Paris en 1869 ?

Madeleine Gebelin-Brès est la première française à obtenir le diplôme de docteur en médecine. Elle naît à Bouillargues dans le Gard en 1842 et meurt à Montrouge, en 1921.

La petite fille découvre à 8 ans le désir profond et l’art de soigner en aidant une religieuse à l’Hôpital de Nîmes, alors que son père, charron, y ferre les chevaux et répare les carrioles.

C’est décidé, elle sera médecin ! Mariée à 15 ans et demi à un conducteur d’omnibus (Adrien-Stéphane Brès), elle a déjà trois enfants lorsqu’elle demande à étudier à l’école de médecine.

« Passez votre bac d’abord, Madame » fut à peu près la réponse que lui formula le doyen de la faculté de médecine lorsqu’elle demande à s’inscrire en médecine, en 1866.

Elle passe les deux baccalauréats (ès-lettres et ès-sciences), les obtient, et formule à nouveau (avec l’autorisation de son mari, indispensable à l’époque) sa demande de s’inscrire à la Faculté de médecine.  C’est une première, ces études étaient jusque-là exclusivement masculines.

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En quelle année une loi permit aux femmes d’accéder au barreau avec accès à la plaidoirie ?

Jeanne Chauvin est la première femme avocate. Elle naît en 1862 à Jargeau (Loiret) et meurt en 1926 à Provins (Seine et Marne).

Fille de notaire, orpheline de père à 16 ans, brillante élève, elle réussit deux baccalauréats - Lettres et Sciences, - deux licences - droit et philosophie - et est reçue docteur en droit.

Elle est la deuxième étudiante titulaire d'une licence de droit en 1890 et la première Française à soutenir son doctorat en droit en 1892 à l’unanimité du jury.

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Durant quel siècle, le « problème » de la compatibilité entre féminité et activité salariée est apparu ?

Les femmes ont travaillé longtemps avant l’avènement de l’industrialisation de la société. Elles étaient fileuses, couturières, dentellières, bonnes d’enfants, femmes de chambre.

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Dans quel roman d’Emile Zola cette différence entre travail masculin et féminin est clairement montrée ?

Au XIXème siècle, le travail des hommes et celui des femmes avaient une valeur différente car les hommes étaient jugés plus productifs que les femmes. Les femmes étaient associées à l’idée d’un travail à bon marché et tous les travaux n’étaient pas bons pour elles. Ainsi les trouvait-on dans la chaussure, l’alimentation, le cuir et rarement dans le bâtiment, la construction mécanique ou navale.

Les travailleuses étaient embauchées pour des « travaux de femmes », adaptés à leurs compétences physiques et à leur niveau propre de productivité.

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Quelle grande école voit pour la 1ère fois des filles dans ses rangs en 1972 ?

9 / 11

Quel corps de métier s’ouvre enfin aux femmes en 2002 ?

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Quelle est la 1ère femme, au nom évocateur, à devenir pilote de chasse ?

Pilote de ligne ? Forcément un homme ! Voilà un stéréotype qui a la vie dure ! N’avons-nous pas tous en tête l’image de la femme hôtesse de l’air et de l’homme pilote ?

Alors pilote de chasse, n’en parlons pas !

Nous vous avons déjà présenté dans nos pages Marie Marvingt, qui obtint son brevet de pilote au début du XXème siècle. Était-elle née trop tôt pour espérer exercer le métier de pilote de ligne ?

C’est entre les deux guerres et surtout après la deuxième guerre mondiale que l’aviation civile se développe énormément. Alors même qu’elle est née 30 ans plus tard, ce métier lui serait resté fermé.

Ce n’est qu’en 1973 que l’ENAC (école de l’aviation civile) a été ouverte aux femmes.

Patricia Brézun-Haffner, née en 1955, est la première femme à passer le concours de L’ENAC en 1974.

Elle est la seule femme de sa promotion de 45 élèves. A l’issue de sa formation, elle est la première femme à obtenir la licence de pilote de ligne. Elle fit sa carrière chez Air-France. Aujourd’hui encore, les promotions restent très majoritairement masculines.

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Quel était le surnom de Suzanne Lenglen ?

Et le sport dans tout ça ? parlons un peu de Suzanne Lenglen.

Suzanne naît en janvier 1899. Elle commence à jouer à l’âge de 11 ans et démontre une adresse impressionnante à ce jeu. Elle prend plaisir à s’entraîner chaque jour et ses progrès sont fulgurants.

En 1914, le jour de ses 15 ans, elle remporte le championnat du monde sur terre-battue (le futur Roland Garros), à Saint-Cloud. Elle devient, ainsi, une des plus jeunes championnes de tennis.

Lors de la première guerre Mondiale, Suzanne continue de s’entraîner avec qui elle peut : des amis de passage ou des officiers de retour du front. De cette période, elle gardera l’habitude de jouer avec des partenaires masculins pour s’endurcir.

Suzanne Lenglen réapparaît en 1919 au tournoi de Wimbledon (Grande-Bretagne), à l’âge de 20 ans. Elle affronte, en finale, la star du tennis anglais, Dorothea Lambert Chambers, alors âgée de 40 ans. Cette dernière a déjà remporté à 7 reprises Wimbledon. A la surprise générale, c’est Suzanne Lenglen qui gagne sur le score de 10/8 4/6 9/7.

A partir de ce moment-là, Suzanne Lenglen devient imbattable jusqu’en 1926.

Partout où elle joue, Suzanne Lenglen gagne. Pendant 7 ans, elle ne remporte pas moins de 241 tournois. 81 en simple, 73 en double, 87 en double mixte et 2 médailles olympiques. Elle gagne 171 matchs consécutivement.

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